Thèse en cours

s'adapter ou disparaître, le service des poudres face au défi atomique (1945 - 1971)

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Thomas Blaizeau
Direction : Nicolas HatzfeldAlain Michel
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Histoire des sciences
Date : Inscription en doctorat le 15/11/2014
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Sociales et Humanités
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institutions et Dynamiques Historiques de l'Economie et de la Société
Référent : Université d'Évry Val d'Essonne

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Le Service des poudres se modernise en profondeur au cours du siècle passé afin de répondre aux défis de la guerre moderne. Cette modernisation bouleverse une institution historique qui se tourne peu à peu vers de nouveaux armements, dont le nucléaire militaire. Cette nucléarisation poudrière participe à un repositionnement du Service des poudres au sein des acteurs de l'armement. La recherche de reconnaissance institutionnelle des ingénieurs militaires des poudres favorise leur rapprochement et leur coopération avec le Commissariat à l'énergie atomique dans le cadre du programme de l'arme atomique. La question de l'adaptation (institutionnelle et technologique) des poudreries, à partir de 1945, s'est posée avec la grande mutation de l'industrie de l'armement. De nombreuses poudreries se sont retrouvées au terme de leur histoire industrielle traditionnelle. C'est alors que la révolution atomique ouvre une perspective d'avenir à quelques sites poudriers (les poudreries du Bouchet dans l'Essonne, du Ripault en Indre-et-Loire, le fort d'artillerie de Vaujours pour ne citer que ces sites). L'enjeu de l'autopropulsion (les propergols) oriente également le Service des poudres vers un renouvellement de ses activités pour répondre à une industrie missilière en plein essor. Cette trajectoire rejoint celle de l'armement atomique à travers les missiles nucléaires. Le sujet amène ainsi à comprendre l'évolution d'un système industriel dans un domaine hautement stratégique. La thèse s'amorce au lendemain de la Première Guerre mondiale et s'achève à l'aube des années 1970.