Thèse soutenue

Des cités subsidiaires pour le XXIe siècle : le modèle d’urbanisation des garden cities comme une des réponses possibles à la crise du logement dans un contexte de transition énergétique ?
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Auteur / Autrice : Nicolas Vernet
Direction : Anne CosteStéphane Sadoux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Architecture
Date : Soutenance le 14/03/2022
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences de l'homme, du politique et du territoire (Grenoble ; 2001-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Architecture, environnement et cultures constructives (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : David Fée
Examinateurs / Examinatrices : Susan Parham, Angelo Bertoni
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Becue, Florence Rudolf

Mots clés

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Résumé

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En 1898, le réformateur social Ebenezer Howard (1850-1928) publie son ouvrage « To-Morrow » : ce texte fondateur du mouvement des garden cities va devenir par la suite l’une des théories d’urbanisation les plus importantes du XXe siècle et faire de son auteur l’un des pionniers britanniques du town planning. À partir de ce moment, le modèle des garden cities va se diffuser très largement et ne cessera d’inspirer de nombreuses théories urbaines ainsi que la réalisation de nouveaux établissements humains dans le monde entier.Alors que plus d’un siècle s’est écoulé, ce modèle d’urbanisation particulier connaît aujourd’hui un regain d’intérêt chez différents acteurs contemporains de l’urbanisme. Cette thèse s’inscrit dans ce contexte : elle a pour objectif de contribuer à proposer de nouveaux scénarios d’organisation urbaine et territoriale capables de répondre à la crise du logement actuelle tout en prenant en compte les défis liés au changement climatique.Ce travail a pour ambition d’explorer plus particulièrement la transition socio‑énergétique de l’urbain au-delà des réflexions sur la fonctionnalité de l’espace domestique, sur les solutions technologiques ou encore sur la mobilité. Il propose ainsi d’aborder le sujet à travers une approche de l’habiter transcalaire et systémique grâce à laquelle la mise en œuvre d’une démarche de territoire à énergie positive serait envisageable. Cette approche se situe dans un courant pragmatique, en plaçant l’action (« praxis ») et le transfert de la recherche vers la pratique au centre de ses préoccupations.Afin de mieux comprendre le modèle d’urbanisation des garden cities, cette recherche explore différents aspects socio‑historiques, biographiques et théoriques. Elle s’appuie également sur divers projets que ce modèle a inspirés au cours du XXe siècle jusqu’à certaines interprétations plus récentes, et dont la grande majorité est située sur le territoire britannique.Enfin, ce projet s’inscrit dans la continuité de recherches portées par l’unité de recherche Architecture, Environnement & Cultures Constructives (AE&CC) : le programme Ignis Mutat Res du Bureau de la Recherche Architecturale, Urbaine et Paysagère (BRAUP, MCC), le programme GC21 ainsi que plusieurs autres projets de recherche sur l’habitat soutenus par le LabEx AE&CC.