Thèse en cours

Protection par encapsulation de l'enzyme lors de l'incorporation dans des plastiques biodegradables

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 24/02/2016. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Aurelie Bidoret
Direction : Denis Poncelet
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Genie des procedes
Date : Inscription en doctorat le 06/11/2012
Soutenance le 24/02/2016
Etablissement(s) : Nantes, Ecole nationale vétérinaire
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur, Géosciences, Architecture (Nantes)

Mots clés

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Résumé

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Le développement de plastiques biodégradables par incorporation d’enzyme est une des solutions potentielles aux problèmes croissant des déchets ménagers et industriels. L’objectif de cette thèse est de développer quatre méthodes d’encapsulation pouvant offrir une protection à ces enzymes. La première méthode consiste à former des microsphères en acide poly lactique (PLA), constituant important des plastiques. Cette méthode traditionnelle consiste à créer une solution organique de PLA, l’émulsionner dans l’eau et évaporer le solvant. Afin de réduire les coûts et rendre le procédé plus écologique, une alternative a été proposée dans ce projet en utilisant des solvants non-toxiques et en procédant par extraction de solvant. La seconde méthode consiste à former des billes d’hydrogel par extrusion d’une solution d’alginate/amidon dans une solution de calcium. Des méthodes analytiques mises au point dans ce cadre ont montré que près de 50% des enzymes sont perdus dans le bain de calcium. Afin d’éliminer ces pertes, une extrusion de solution de carraghénane chaude dans de l’air froid a été testée et modélisée (troisième méthode). Ces trois méthodes n’ont pas permis de produire des microparticules de taille réduite et ne pourraient donc être utilisé que pour des objets épais. Une quatrième méthode consistant à pulvériser une solution de polysaccharide dans un atomisateur a permis de réaliser des particules de taille inférieure à 50 µm avec un rendement d’encapsulation proche de 80%. Ces microparticules ont été incorporées dans une matrice de PLA à 140, 170 et 200°C montrant un maintien de l’activité enzymatique à ces températures.