Le cinéma comme espace d'apprentissage informel de l'histoire : le cas des usages du cinéma dans le contexte algérien post-décennie noire.
Auteur / Autrice : | Youcef Chekkar |
Direction : | Nacira Guenif-souilamas |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences de l'education |
Date : | Inscription en doctorat le 24/11/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | 31 "Pratiques et théories du sens" |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire d'études du genre et de la sexualité |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La présente thèse a pour objet la réappropriation de l'image de soi par le moyen de cinéma dans l’Algérie post-décennie noire allant de début des années 2000 au Hirak (2019). Elle explore les possibilités d’un autre regard sur l’Algérie qui s’expérimentent et se construisent par le bas et depuis un certain nombre de collectifs et des contre-emplacements qui s’approprient le cinéma pour construire un autre regard qui se veut de l’intérieur et « désaliéné du regard de l’autre qui nous rend étrangers à nous-même » ( Fanon, 2002 ) ; un regard qui se veut débarrassé des représentations empruntant le chemin déjà tracé de la pensée dominante et sa machine de désimaginisation qui ne laissent imaginer que ce qu’elle rend acceptable d’imaginer. L’enjeu est de montrer comment ce processus de réappropriation de l’image de soi par le cinéma travaille et à la fois travaillé par des questions, des manières de dé-faire et des solidarités décalées des normes dominante ; vers quelles échappées, lignes de fuite, ruptures et trans-formations emmène-t-il et comment celles-ci (re)articulent des questions fondatrices telles que mémoire, histoire, récit, transmission pour contribuer à transformer les séquelles de cette décennie noire en une praxis instituante émancipatrice.