Thèse soutenue

Régulation circadienne du complexe épithélium pigmentaire rétinien-photorécepteur
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Nemanja Milicevic
Direction : Marie-Paule Felder-SchmittbuhlArthur R. Bergen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 01/04/2020
Etablissement(s) : Strasbourg en cotutelle avec Universiteit van Amsterdam
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Étienne Challet
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Paule Felder-Schmittbuhl, Arthur R. Bergen, Étienne Challet, Andries Kalsbeek, Maarten Kamermans, Anneke Den Hollander, Sylvie Friant
Rapporteurs / Rapporteuses : Andries Kalsbeek, Maarten Kamermans

Résumé

FR  |  
EN

Le complexe fonctionnel formé par les photorécepteurs et l’épithélium pigmentaire (EPR) sous-jacent joue un rôle primordial dans la vision et l’homéostasie de la rétine. En particulier, la phagocytose rythmique des segments externes des photorécepteurs (POS) par l’EPR est essentielle à la santé de la rétine. Il n’est pas connu en revanche, si d’autres fonctions physiologiques de ce complexe présentent une rythmicité. Dans cette thèse, nous avons observé une perte du rythme de phagocytose des POS chez des souris portant la double mutation des gènes horloge Per1 et Per2. Par contre, nous n’avons pas trouvé, chez les souris sauvages, de lien transcriptionnel entre horloge des photorécepteurs et phagocytose. En utilisant comme modèle d’EPR la lignée cellulaire ARPE-19, nous avons montré que la plupart des éléments de la machinerie de phagocytose sont rythmiques au niveau transcriptionnel, protéique et fonctionnel et modulés par les POS eux-mêmes et le gène horloge REV-ERB alpha. Nos résultats suggèrent également que le transport ionique contrôlé par l'EPR est rythmique via le cotransporteur de sodium-potassium-chlorure NKCC1. Nous avons également montré que le transport de lactate par l'EPR est rythmique via le transporteur de monocarboxylate SLC16A1 (MCT1) mais ce n’est pas le cas pour le glucose.