Du corps royal au corps domestique : les consommations de la cour de France au XVIIe siècle (v. 1594 - v. 1670)
Auteur / Autrice : | Bénédicte Lecarpentier-Bertrand |
Direction : | Jean-François Dubost |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2005 Soutenance le 17/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en histoire européenne comparée (Créteil) |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les faiblesses de l'historiographie de la cour pour la première moitié du XVIIe siècle, notamment dans le cas français, ainsi que la rareté jusqu'au début des années 2000 des travaux sur la culture matérielle combinant réflexion sur l'économie et la culture, sont à l'origine de ce projet de thèse. Il s'agit d'évaluer l'impact économique des consommations des membres de la famille royale et de leurs serviteurs -organisés en « Maisons » - dans la première moitié du XVIIe siècle, entre la fin des Guerres de religion et l 'installation de la cour à Versailles. Quel a été l'impact économique et culturel de la cour de France, en particulier sur l'économie parisienne? Les consommations étudiées portent essentiellement sur les vêtements, les soins du corps et la nourriture. Outre le poids et l'influence de la consommation matérielle de la cour sur l'économie, la seconde interrogation concerne l'impact culturel des choix de consommation effectés par le microcosme curial, particulièrement favorisé économiquement parlant, ouvert, plus que les autres groupes de la société, aux influences étrangères, aux nécessités de la politique, et marqué comme les autres par des goûts de l'époque.