Una lectura del eterno retorno de Friedrich Nietzsche como invitación a la transformación del dolor
Auteur / Autrice : | Dolores María Lussich |
Direction : | Anne-Emmanuelle Berger, Nora Domínguez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie et études de genre |
Date : | Soutenance le 23/11/2021 |
Etablissement(s) : | Paris 8 en cotutelle avec Universidad de Buenos Aires |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marta Segarra |
Examinateurs / Examinatrices : Diego Julian Ferreyra | |
Rapporteur / Rapporteuse : João Camillo Penna, Maria Alejandra Torres |
Résumé
Concernant le moment le cœur argumentatif de cette thèse, le troisième chapitre, c'est là où je présente les arguments en faveur de la compréhension de l'éternel retour comme invitation à la transmutation de la douleur. Cette argumentation est construite en mettant en constellation les paragraphes centraux où Friedrich Nietzsche traite la notion de l'éternel retour dans Ainsi parlait Zarathoustra, qui est aussi l'ouvrage où cette notion prend sa formulation la plus complète, aussi je reviens à des fragments textuels de Gay savoir et quelques éléments qu'ils apparaissent dans Sur l'avenir de nos institutions d'enseignement, un texte de jeunesse nietzschéen.C'est à partir de mon commentaire sur ces sources textuelles qu'il est possible d'argumenter en faveur de mon hypothèse de lecture de l'éternel retour, en la reliant à mon interprétation du traitement nietzschéen du corps, des femmes, des animaux et des handicapés pour enfin affirmer que ces figures peuvent être considérés comme des flèches qui indiquent le chemin vers la transmutation de la douleur. Cette structure argumentative suppose aussi le travail sur les lectures canoniques de l'éternel retour dans la tradition des interprètes modernes et postmodernes de la pensée nietzschéenne tels que, par exemple, Martín Heidegger, Pierre Klosssowski, Gilles Deleuze, Jacques Derrida, Miguel Skirl, J. et Paulo D'Iorio. …/…De plus, dans la thèse j'affirme que cette invitation à la transmutation de la douleur dans l'éternel retour, étant à la fois individuelle et collective, coïncide avec la proposition derridienne de déplacement des structures métaphysiques du logofonophalocarnocentrisme et, par conséquent, aussi des structures sociales, politiques et économiques qui soutiennent la violence spéciste et misogyne.