Récits, événements de vie et dessins de l'arbre chez des patients schizophrènes français et péruviens
Auteur / Autrice : | Rosario Katty Merma Choquehuanca |
Direction : | Lydia Fernandez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 16/07/2015 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Éducation, psychologie, information et communication (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire Science, Santé, Individu. SIS |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Boulze |
Examinateurs / Examinatrices : Lydia Fernandez, Nadja Maria Acioly-Régnier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Amal Mahmoud El Sayed Hachet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude a pour objectif comparer deux populations selon les facteurs socio-démographiques, personnels, psychopathologiques, psycho-corporels et relationnels et étudier le vécu de la maladie sur la vie personnelle, familiale et sociale chez les schizophrènes français et péruviens à travers les récits de vie recueillis au cours de la recherche. Nous avons formulé deux hypothèses générales : Les récits et évènements de vie rapportés par les patients schizophrènes français et péruviens ne seront pas fondamentalement différents du fait de l’universalité de la pathologie et le dessin de l’arbre utilisé chez les patients schizophrènes français et péruviens permettra de mettre en évidence des différences en fonction de la population étudiée. Population : Elle est composée de 26 patients hommes et femmes âgés de 18 à 57 ans (âge moyen : 36 ans) stabilisés par leur traitement, ayant fait l’objet d’un diagnostic de Schizophrénie de type paranoïde (F20.0x), schizophrénie de type indifférenciée (F20.3X) et trouble délirant (F22.0) selon le DSM IV-R. Instruments : Nous avons utilisé trois types d’outils pour tester nos hypothèses : Dessins de l’arbre, questionnaire d’événements de vie d’Amiel Lebigre et récits de vie. Résultats : Les résultats indiquent que les récits, évènements de vie et des dessins de l’arbre des patients schizophrènes français et péruviens sont différents (situation familiale, professionnelle, événements de vie, troubles psychologiques). Conclusion : Cette étude nous a permis d’appréhender la réalité des patients schizophrènes dans les deux pays : le contexte social et la prise en charge des patients. Nous avons repéré que les histoires des patients schizophrènes péruviens sont plus interrompues et peu élaborés. Elle met en lumière des aspects encore peu étudiés chez les patients schizophrènes (sexualité, image du corps, aspect social, couleur des dessins).