Thèse en cours

Regard croisé sur les enjeux du tourisme au Mali : cas des villes touristiques de Gao et Djénné

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Triangle exclamation pleinLa soutenance a eu lieu le 08/12/2016. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Bernadette Keita
Direction : Philippe Duhamel
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Géographie physique
Date : Inscription en doctorat le 04/11/2011
Soutenance le 08/12/2016
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Droit, Economie-Gestion, Sociétés, Territoires (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Espaces et sociétés (ESO-Angers), Laboratoire

Résumé

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L’émigration malienne a fait l’objet de nombreux travaux scientifiques et d’interrogations politiques. Les sociologues se sont focalisés sur l’étude des modes de vie dans les pays d’accueil, les réseaux de sociabilité (intégration, marginalisation) et de la redéfinition des pratiques culturelles des migrants. Les économistes ont cherché à mesurer l’impact macroéconomique de l’émigration sur le pays d’accueil, en particulier sur les finances publiques et les budgets sociaux. Quant aux analyses politiques, elles ont porté sur l’établissement du profil migratoire à des fins statistiques et pour promouvoir une approche politique cohérente et dynamique de l’émigration. Pour compléter ces perspectives, cette thèse propose d’analyser les liens entretenus par les émigrants maliens avec leur pays d’origine, à travers des pratiques touristiques résultant de leur migration circulaire. L’objet de cette analyse est de montrer que différents motifs, autres que l’agrément, expliquent les voyages des Maliens de l’Extérieur vers le pays d’origine et qu’à ces motifs se greffent généralement des pratiques de loisirs et de tourisme, faisant apparaître l’existence d’un univers de la recréation dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest. Le travail ici présenté est issu de l’analyse des résultats d’une enquête quantitative et qualitative menée à la fois en France et au Mali, auprès de 610 personnes. Il apparaît alors que ces pratiques sont révélatrices de formes variées de tourisme allant au-delà de la perception occidentale du phénomène.