Thèse soutenue

Complexes de manganèse (Mn2+) par des ligands de type bispidine pour des applications en imagerie médicale (IRM, TEP)

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Auteur / Autrice : Daouda Ndiaye
Direction : Eva Jakab-Toth
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 29/11/2021
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de biophysique moléculaire (Orléans ; 1967-....)
Jury : Président / Présidente : Franck Suzenet
Examinateurs / Examinatrices : Pascale Delangle, Katalin Selmeczi, Sara Lacerda
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascale Delangle, Michel Meyer

Résumé

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Suite aux récentes inquiétudes de santé publique concernant la possible toxicité des agents de contraste IRM à base de gadolinium (Gd3+), l’utilisation d’un autre métal paramagnétique, plus biocompatible, est devenue un enjeu majeur. Etant un métal essentiel, le manganèse(II) est l’alternative la plus crédible. De plus, grâce à son radioisotope 52Mn2+, il constitue le seul élément qui offre la possibilité d’une détection à la fois en IRM et en TEP. Dans ce contexte, l’objectif de la thèse était la conception et la caractérisation de complexes de Mn2+ thermodynamiquement stables, cinétiquement très inertes et qui possèdent également une bonne relaxivité. Ainsi, une dizaine de ligands de type bispidine ont été étudiés. Ces derniers sont caractérisés par une structure fortement pré-organisée et rigide, parfaitement adaptée à la taille et donc à la coordination du Mn2+. Les études potentiométriques, spectroscopiques (RMN, UV-Vis) et cinétiques ont révélé une modulation fine de la stabilité et de l’inertie des complexe en fonction des groupements fonctionnels et de leur position sur le bicycle. Nous avons pu identifier le chélate monohydraté de Mn2+ le plus inerte connu à ce jour, ainsi que les premiers ligands qui ont une réelle sélectivité pour le Mn2+ vis-à-vis du Zn2+, à l’encontre de l’ordre prédit par la série d’Irving-Williams. Certains chélates de Mn2+ présentent une excellente relaxivité, confirmée également par des études IRM in vivo chez la souris. Enfin, un radiomarquage des ligands au 52Mn2+ a pu être réalisé.