Les Métamorphoses de Cupidon au 16ème siècle de N. Brizard à F. Habert d'Issoudun

by Marie odile Harter (Grosselin)

Thesis project in Etudes latines

Under the supervision of Virginie Leroux.

Ongoing thesis at Université Paris sciences et lettres , under the authority of École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) , in a partnership with Savoirs et Pratiques du Moyen Âge au XIXe siècle (Paris) (laboratoire) and École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) (établissement opérateur d'inscription) since 31-08-2019 .

  • Alternative Title

    Cupid's Metamorphoses in the 16th century from N. Brizard to F. Habert d'Issoudun


  • Abstract

    The origin of this thesis project lies in the discovery and the desire to translate the poetic work of a 16th century Ardennes author, Nicolas Brizard, written in Neo-latin and entitled "Metamorphoses Amoris quibus adjectae sunt elegiae amatoriae: omnia ad imitationem Ovidii (quoad licuit) conscripta et elaborata". This author, of course, is inspired by the principle of the metamorphosis long developed by Ovide and draws from his model many mythological allusions.But he distances himself a lot by choosing as protagonist Cupid, the god of love, who takes many surprising appearances to mingle with the loves of the mortals of whom he narrates. In this way, Nicolas Brizard comes closer to the erotic works of his master, thus taking part in the renewal of elegiac poetry in the Renaissance and in a new reception of Ovid. This literary "fashion" probably explains the interest of another French poet of the same period, François Habert d'Issoudun, for the work of Nicolas Brizard and the partial rewriting he made of it in French medium under the title:"The Metamorfoses of Cupido, son of the Goddess Cythera, which changed into various forms, contained in the following page.


  • Abstract

    L'origine de ce projet de thèse réside dans la découverte et l'envie de traduire l'œuvre poétique d'un auteur ardennais du XVIème siècle, Nicolas Brizard,écrite en néo-latin et intitulée "Metamorphoses Amoris quibus adjectae sunt elegiae amatoriae: omnia ad imitationem Ovidii (quoad licuit) conscripta et elaborata". Cet auteur, certes, s'inspire du principe de la métamorphose longuement développée par Ovide et puise dans son modèle de nombreuses allusions mythologiques.Mais il s'en éloigne beaucoup en choisissant comme protagoniste Cupidon, le dieu de l'amour, qui prend de nombreuses apparences surprenantes pour se mêler aux amours des mortels dont il fait le récit. En cela, Nicolas Brizard se rapproche donc davantage des œuvres érotiques de son maître,s'inscrivant ainsi dans le renouveau de la poésie élégiaque à la Renaissance et dans une nouvelle réception d'Ovide. Cette "mode" littéraire explique sans doute l'intérêt d'un autre poète français de la même époque, François Habert d'Issoudun, pour l'œuvre de Nicolas Brizard et la réécriture partielle qu'il en fit en moyen français sous le titre:"Les Métamorfoses de Cupido, fils de la Déesse Cythérée, qui se mua en diverses formes, contenues en la page suivante.Il nous semble donc intéressant de confronter ces deux textes.