Thèse soutenue

Impact des feux de forêts sur la qualité de l'air : influence de la formation des aérosols organiques secondaires et du mélange des particules

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Auteur / Autrice : Marwa Majdi
Direction : Karine Kata SarteletSolène Turquety
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et Techniques de l'Environnement
Date : Soutenance le 20/12/2018
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, Ingénierie et Environnement (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'Enseignement et de Recherche en Environnement Atmosphérique (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne)
Jury : Président / Présidente : Claire Granier
Examinateurs / Examinatrices : Solène Turquety, Claire Granier, Alma Hodzic, Didier Hauglustaine, Florian Couvidat
Rapporteurs / Rapporteuses : Alma Hodzic, Didier Hauglustaine

Résumé

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Les particules présentes en suspension dans l’atmosphère peuvent avoir un effet néfaste sur la santé. Elles sont réglementées en France et dans l’Union Européenne. Par ailleurs, ces particules ont un effet direct sur le climat par diffusion du rayonnement solaire et un effet indirect par le rôle que ces particules jouent dans la formation des nuages. Les particules sont émises par différentes sources : industrielles, trafic automobile, feux de forêt, océan, désert etc. La composition chimique des particules varie selon les sources d’émission. Les émissions de feux émettent de fortes quantités de particules, ainsi que des composés gazeux qui peuvent réagir dans l'atmosphère et participer à la formation des particules. Les modèles de qualité de l’air, tels que CHIMERE ou POLYP EMUS, permettent de simuler les concentrations de polluants à partir d’inventaires d'émissions, de données météorologiques et de conditions aux limites du domaine étudié. Dans ces modèles, on suppose le plus souvent que les particules de différentes sources se mélangent instantanément lorsqu'elles se rencontrent. Cette hypothèse, appelée hypothèse de mélange « interne », n'est pas fondée près des sources où les particules émises ne sont pas instantanément mélangées avec les autres particules. Par contre, cette hypothèse a des conséquences fortes sur la chimie et les propriétés optiques des particules modélisées. Un modèle de mélange des particules a été développé au CEREA (Zhu et al. 2015) et intégré à POLYPHEMUS