Thèse soutenue

Résistance des spores de Bacillus subtilis face aux UV - Implication du DPA et caractérisation par microscopie photonique

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Auteur / Autrice : Jonathan Dikec
Direction : Jean-Marie Perrier-CornetPascale Winckler
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biotechnologies agro-alimentaires
Date : Soutenance le 19/12/2022
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Procédés Alimentaires et Microbiologiques (PAM) (Dijon)
Etablissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....)
Jury : Président / Présidente : Frédéric Carlin
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Dujourdy, Anne-Gabrielle Mathot, Pilar Junier
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Carlin, Ivan Leguérinel

Résumé

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Ce projet de thèse a eu pour objectif d’étudier la résistance aux UVc des spores de Bacillus subtilis. La première partie de ce projet s’est focalisée sur la molécule d’acide dipicolinique (DPA) qui est connue pour être impliquée dans la résistance des spores aux UV. Cependant des zones d’ombre restaient encore non élucidées. Il est notamment connu que cette molécule forme des photoproduits fluorescents (DPAp), qui étaient encore non identifiés au début de ce projet. Aucune information concernant le rôle de ces DPAp dans la résistance aux UVc n’était alors disponible. Au cours de ce projet un protocole a été établi pour suivre l’apparition des ces photoproduits directement à l’intérieur du protoplaste des spores. Une méthode a également été mise en place pour introduire artificiellement des DPAp dans des spores. Certains de ces DPAp semblent avoir des effets bénéfiques pour les spores, en augmentant leur taux de germination, leur croissance et leur résistance aux UVc. Enfin, il semble que l’hydratation du DPA au moment de l’exposition aux UVc influence la formation des DPAp. La seconde partie de ce projet a quant à elle été dédié à la mise en place d’une exposition équivalente à de l’ UVc directement sous microscope et l’observation directe des dégâts engendrés sur les spores. L’utilisation d’un laser pulsé infrarouge pour fournir une énergie équivalente à celle des UV a cependant révélé que les dégâts engendrés sont différents de ceux trouvés en UV. Etonnement, les spores ne sont que deux fois plus résistantes que les cellules végétatives face à cette exposition. Les premiers résultats montrent que le DPA ne semble ici par avoir de rôle significatif. Finalement, la dernière partie de ce projet a été consacrée à la mise au point d’un marquage des structures de la spore compatible avec des méthodes d’imagerie super résolue PALM/STORM.