Thèse soutenue

Exploration des modèles de gravitation et de matière noire dans l’Univers Local et la Voie Lactée

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Auteur / Autrice : Pierre-Antoine Oria
Direction : Rodrigo IbataBenoit Famaey
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astrophysique
Date : Soutenance le 22/09/2022
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physique et chimie-physique (Strasbourg ; 1994-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Observatoire astronomique de Strasbourg
Jury : Président / Présidente : Hongsheng Zhao
Examinateurs / Examinatrices : Paola Di Matteo, Pierre Ocvirk
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Combes

Mots clés

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Résumé

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Alors que les expériences de détection de particules de matière noire froide demeurent inconcluantes et que des relations de régularité très fortes sont observées à l’échelle des galaxies - suggérant un rôle important pour la matière baryonique voire un couplage avec la masse manquante - il est crucial de s’intéresser à des modifications du modèle LCDM ou à des alternatives. Notre galaxie la Voie Lactée et son environnement l’Univers Local offrent un laboratoire idéal pour ce type d’étude, avec des données d’observation de qualité notamment pour les structures du halo stellaire. Le travail mené pendant cette thèse a d’abord porté sur la modification de gravité MOND et en particulier sur l’effet de champ externe et des tests du principe d’équivalence fort. Nous avons quantifié l’effet de champ externe des grandes structures distantes sur la Voie Lactée et les galaxies de l’univers local. Puis, nous avons proposé une nouvelle formule analytique pour obtenir l’accélération MOND sous un champ externe constant, et établi que des galaxies naines de l’amas de Coma semblaient ne pas subir l’effet de champ externe, exhibant un nouveau problème potentiel pour MOND dans l’environnement des amas de galaxies. Enfin, nous nous sommes penchés sur divers phénomènes posant problème au modèle LCDM. D’abord, nous avons établi que la chute du Grand Nuage de Magellan dans la Voie Lactée n’était pas une cause suffisante pour mener à la création du plan de satellites observé. Puis, nous avons proposé un modèle pour la bifurcation présente dans le courant stellaire du Sagittaire, basé sur un disque peu massif qui termine sa course dans la branche peu lumineuse du courant. Ce mystère observé il y a plus de quinze ans pourrait maintenant être proche d’être élucidé.