Thèse soutenue

Mesure de la performance énergétique : Analyse de la méthode QUB

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Auteur / Autrice : Naveed Ahmad
Direction : Christian Ghiaus
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Heat Transfer and Energy Processes in Buildings and their Environement (TEBE)
Date : Soutenance le 08/07/2020
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 2011-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Institut national des sciences appliquées (Lyon ; 1957-....)
Laboratoire : CETHIL - Centre d'Energétique et de Thermique de Lyon (Villeurbanne, Rhône) - Centre d'Energétique et de Thermique de Lyon / CETHIL
Jury : Président / Présidente : Dirk Saelens
Examinateurs / Examinatrices : Christian Ghiaus, Dirk Saelens, Laurent Ibos, Maria-José Jimenez
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Ibos, Maria-José Jimenez

Résumé

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QUB est une méthode d'essai de caractérisation thermique in situ dynamique qui a le potentiel d'être menée sur une courte durée d'une à deux nuits. La robustesse de la méthode QUB avec l'incertitude du niveau de puissance (pendant la phase de chauffage QUB), l'incertitude du coefficient de transfert de chaleur global à l'état d'équilibre, H_ref, et les températures extérieures en fonction des saisons doivent être établies pour les bâtiments réels. Un modèle dynamique d'état-espace est développé dans cette thèse pour simuler des expériences QUB. La modélisation espace-état consiste à générer un circuit thermique pour chaque composant du bâtiment (murs, fenestration, système de ventilation, etc.). Les circuits thermiques sont ensuite assemblés pour générer un seul circuit pour l'ensemble du bâtiment. Le modèle d'espace d'état développé, est validé à l'aide des caractéristiques thermiques et des données mesurées d'une maison à grande échelle (la maison jumelle) fournies par l'annexe 58 de l'IEA EBC. Les simulations numériques des expériences QUB sur une maison montrent que la méthode ne présente que de légères variations avec une incertitude de puissance; par exemple, une erreur de 30% de la puissance optimale peut provoquer une erreur à moins de 3% de la valeur de référence. Une analyse d'erreur a posteriori est effectuée en simulant des expériences QUB dans des situations où l'enveloppe réelle a des caractéristiques différentes de celles supposées dans la conception de l'expérience pour la méthode QUB. Ces résultats sont ensuite comparés à des erreurs a priori, une situation dans laquelle des expériences QUB sont effectuées avec la connaissance de l'enveloppe réelle. L'analyse des erreurs montre qu'avec une erreur de 50% du coefficient de transfert de chaleur global (c'est-à-dire une situation d'isolation de paroi manquante), la méthode QUB entraîne une erreur accrue de seulement 3¬¬%. La précision de la méthode QUB a également été testée avec la variation du rayonnement solaire. Les résultats QUB les jours nuageux montrent une variation moindre par rapport aux jours ensoleillés. Il a été démontré que le transfert de chaleur des radiations solaires retardées pénétrant à travers les murs du bâtiment a un effet sur l'évolution de la température au cours de l'expérience QUB. Cela peut entraîner une augmentation de l'erreur dans la méthode QUB. Les expériences QUB sont simulées pendant l'été et l'hiver pour déterminer l'impact des saisons sur la précision de la méthode. La saison d'hiver montre des résultats plus robustes que les mois d'été. Les mois d'été montrent une plus grande variation des résultats. Il est vérifié que la grande variation est due à une petite différence de température entre les conditions intérieures et extérieures pendant certaines des nuits d'été. Les expériences en saison estivale peuvent être améliorées en augmentant la température de consigne avant l'expérience QUB.