Développement de modèles cinétiques et optimisation paramétrique pour la bioproduction d’hydrogène par fermentation obscure
Auteur / Autrice : | Zineb Guellout |
Direction : | Barbara Ernst, Yacine Benguerba |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des procédés et bioprocédés |
Date : | Soutenance le 04/12/2019 |
Etablissement(s) : | Strasbourg en cotutelle avec Université Ferhat Abbas (Sétif, Algérie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (Strasbourg ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Abdeslam-Hassen Meniai |
Examinateurs / Examinatrices : Barbara Ernst, Yacine Benguerba, Abdeslam-Hassen Meniai, François Lesage | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Abdeslam-Hassen Meniai, François Lesage |
Mots clés
Résumé
Dans le contexte actuel de transition énergétique, la perspective de production d’un vecteur énergétique comme l’hydrogène via un procédé biologique (fermentation obscure) présente un intérêt majeur. Dans cette thèse, des modèles mathématiques ont été développés pour modéliser et optimiser le procédé de production d’hydrogène par fermentation, dans l’objectif de transférer ce processus de l’échelle laboratoire à l’échelle pilote. Une optimisation de la teneur initiale en substrat modèle pour obtenir un rendement d’hydrogène élevé a été réalisée en se basant sur un modèle mathématique modifié, intégrant un facteur de correction permettant de modéliser toutes les phases de fermentation. Une vitesse de production d’hydrogène de 5 L/Lbioréacteur/j a été obtenue à une concentration en substrat de 13 g/L. Une étude des cinétiques microbiennes lors la production d’hydrogène par fermentation endogène d’une biomasse viticole a été réalisée en identifiant les interactions ayant lieu entre les bactéries de différents genres ainsi qu’en optimisant la charge initiale de biomasse. Enfin, l’application du plan d’expériences de Plackett-Burman a permis d’augmenter la performance de production d’hydrogène par fermentation d’une biomasse caféicole jusqu’à 48% en conjuguant les prétraitements enzymatique, thermique et chimique.