Réguler par l'épreuve : outils de gestion et cogestion sectorielle du cinéma français
Auteur / Autrice : | Alexandre Viard |
Direction : | Thomas Paris |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 16/12/2019 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : École polytechnique (Palaiseau, Essonne ; 1795-....) |
Laboratoire : Centre de recherche en gestion (Palaiseau ; 1972-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Pierre-Jean Benghozi |
Examinateurs / Examinatrices : Thomas Paris, Pierre-Jean Benghozi, Florence Allard-Poesi, Nathalie Raulet-Croset, Allègre L Hadida, Pierre-Emmanuel Lecerf | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Florence Allard-Poesi, Nathalie Raulet-Croset |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le contexte empirique dans lequel s’inscrit ce travail concerne les changements à l’œuvre dans l’industrie du cinéma français liés à l’impact des NTIC. Nous y étudions la construction collective du processus de régulation entre les acteurs du secteur et le CNC (le Centre National du Cinéma l’Image Animée) de l’autre, c’est à dire la cogestion du secteur. Nous nous intéressons à deux phénomènes. Nous cherchons à comprendre le déroulé de différents débats dans la presse qui se constituent autour des années 2012–2014. Deuxièmement, nous menons une réflexion portant sur le type d’outils de gestion mobilisés par l’organisation en charge de la régulation du secteur, le CNC.Nous proposons de représenter le processus de régulation du secteur du cinéma français au travers de l’évolution des épreuves organisées par le CNC auxquelles les acteurs du secteur décident de participer. L’évolution de ces épreuves passe alors par le développement de critiques à l’égard de ces épreuves, venant des acteurs du secteur ou des équipes du CNC.La cogestion du secteur se construit alors à la fois de manière encadrée (les épreuves sont créées et organisées) et émergente au travers des activités de critiques des acteurs. Nous y étudions la place des outils de gestion, et en particulier celle des indicateurs statistiques.Nous construisons un modèle de cogestion par l’épreuve qui nous permet de mettre en avant les risques liés aux changements dans l’industrie. Le fonctionnement régulier de la cogestion, où les critiques viennent nourrir la cogestion tout en permettant son adaptation, permet l’intégration des retours des acteurs du secteur. Le risque lié aux NTIC se caractérise par la possibilité de remise en cause des principes d’évaluation à l’origine des épreuves.