Les florilèges prosodiques et la transmission des poètes latins au Moyen Âge
Auteur / Autrice : | Angela Cossu |
Direction : | Anne-Marie Turcan-Verkerk, Ernesto Stagni |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes latines |
Date : | Soutenance le 14/12/2019 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) en cotutelle avec Università degli studi (Pise, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) |
Laboratoire : Savoirs et Pratiques du Moyen Âge au XIXe siècle (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Yves Tilliette |
Examinateurs / Examinatrices : Anne-Marie Turcan-Verkerk, Ernesto Stagni, Jean-Yves Tilliette, Paolo Chiesa, Paulo Farmhouse Alberto, Vito Sivo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Paolo Chiesa, Paulo Farmhouse Alberto |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dès les IIIe-IVe s., la sensibilité des latinophones à la quantité des syllabes s'était progressivement perdue. La connaissance de la prosodie étant cruciale pour la lecture et la composition en latin, les médiévaux conçurent la solution des florilèges prosodiques, des recueils fonctionnels à l'apprentissage, composés de vers latins classiques et médiévaux, tirés des auteurs scolaires (Virgile, Ovide, Perse, Juvénal Stace, Prudence, etc.). Instruments à la fois d'enseignement et d'apprentissage, ces florilèges ont été transmis en 6 recueils différents à partir du IXe siècle. Cette thèse porte sur l'édition critique de ce corpus, base solide pour une nouvelle étude sur l'origine de ces instruments, leurs compilateurs et les milieux d'utilisation. L'édition sera le point de départ pour étudier la circulation des poètes latins au Moyen Age, mettant en lumière les réseaux de la transmission textuelle et les pratiques culturelles liées à la poésie latine.