Thèse soutenue

Labyrinthe mnémonique : comment traduire un héritage annihilé : Iran 1979-1988

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Auteur / Autrice : Bahar Majdzadeh
Direction : Miguel Egaña
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts plastiques
Date : Soutenance le 25/01/2019
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut ACTE (Paris ; 2012-...)
Jury : Président / Présidente : Rémi Labrusse
Examinateurs / Examinatrices : Miguel Egaña, Karen O'Rourke, Jean Da Silva
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Flahutez

Résumé

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Cette thèse reflète la confrontation, à la fois théorique et pratique, d’une artiste avec un passé violent, celui de l’Iran entre 1979 et 1988. À partir des effets qu’a produit la violence étatique au sein des différents groupes sociaux mais également dans l’espace, un certain nombre de questions ont été progressivement examinées tout au long de cette thèse. Celle de la trace, de la mémoire collective, de la temporalité et plus spécifiquement celle de la représentation face au paradoxe fondamental qu’a constitué pour moi, en tant qu’artiste, l’existence d’images photographiques de phénomènes spectraux dont il ne peut, par nature, exister d’image. J’ai abordé ces questions en relation avec le contexte historique, politique, social et culturel de l’Iran. Pour tenter de traduire et de comprendre ce passé, j’ai entrepris d’étudier des concepts essentiels issus d’ouvrages de philosophes tels que Georges Didi-Huberman, Jacques Rancière, Georgio Agamben, Maurice Halbwachs, etc. Face à la carence de travaux intellectuels et artistiques au sujet de la décennie des années 1980 en Iran, j’ai étudié plusieurs créations d’artistes originaires de pays qui ont, au cours du siècle dernier, connu des violences de masse, et ce, afin d’établir un parallèle entre les enjeux auxquels ils ont fait face et ceux auxquels j’ai été confrontée dans mon travail.