Les intermittents de la maladie : analyse sociologique du vécu des personnes atteintes d'une maladie chronique
Auteur / Autrice : | Didier Lecordier |
Direction : | Anne-Chantal Hardy-Dubernet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 21/10/2019 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Droit et Changement Social (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Charles Suaud |
Examinateurs / Examinatrices : Danièle Carricaburu, Marc-Henry Soulet, Ljiljana Jovic, Yann Péréon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse examine le vécu des personnes atteintes de maladies, que l'on nomme chroniques, afin d'appréhender le statut donné à la maladie chronique et de l'interroger. Après une égo-histoire permettant de situer le travail sociologique réalisé par un infirmier engagé, tant au niveau de sa profession que des sciences infirmières, le concept de maladie chronique est examiné à partir de sa signification et de son usage au cours de l'histoire. L'analyse sociologique empirique repose sur deux enquêtes : la première porte sur les patients insuffisants cardiaques, la seconde sur ceux qui sont atteints de la maladie de Steinert. Le recueil et l'analyse des données selon les principes de la Grounded theory conduisent à produire deux modèles interprétatifs du phénomène. Le premier soutient une autre manière de qualifier les sensations corporelles que la dichotomie : normal ou pathologique. Le second propose une typologie de la temporalité des patients qui remet en question la manière de penser la chronicité des maladies selon un continuum. Les résultats sont mobilisés dans le champ de la santé et en particulier celui des infirmières chercheures et praticiennes.