Caractérisation au niveau génétique et moléculaire des éléments qui seront impliqués dans la récidive tumorale après résection hépatique d’un carcinome hépatocellulaire
Auteur / Autrice : | Safi Dokmak |
Direction : | Tarik Asselah |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie. Biologie cellulaire et moléculaire |
Date : | Soutenance le 02/10/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Bio Sorbonne Paris Cité (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) |
Laboratoire : Centre de recherche sur l'inflammation (Paris ; 2014-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Soubrane |
Examinateurs / Examinatrices : Tarik Asselah, Olivier Soubrane, Mickaël Lesurtel, Patrice Cacoub, Karim Boudjema, Hélène Gilgenkrantz | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mickaël Lesurtel, Patrice Cacoub |
Mots clés
Résumé
Nous avons analysé l’intérêt de 13 micro ARNs (sérum=194 ; biopsies hépatiques=177) de malades ayant une hépatite virale B ou C pour diagnostiquer la fibrose hépatique en comparaison à d’autres scores (APRI, FIB-4). On a analysé leur expression en cas de fibrose F1-F2 ou F3-F4 et nous avons développé des modèles en se basant sur ces micro ARNs et d’autres paramètres biologiques trouvés en comparant F1-F2 et F3-F4. En cas d’hépatite chronique virale B et F3-F4 : l’expression hépatique des miR-122 (p = 0.004) et miR-27b (p = 0.038) était diminuée alors que l’expression des miR-222 (p = 0.018) et miR-224 (p = 0.0001) était augmentée. Dans le sérum, l’expression des miR-29a (p = 0.048), miR-92a (p = 0.031) et miR-122 (p = 0.049) était plus faible mais l’expression des miR-146a (p = 0.015) et miR-222 (p = 0.040) était élevée. En cas d’hépatite virale chronique C et F3-F4 : l’expression des miR-122 (11.33 vs 6.59, p=0.004) et miR-224 (0.02 vs 0.06, p=0.0001) était respectivement diminué et augmentée chez les patients F3-F4 comparée aux patients F1-F2. Le modèle pour l’hépatite chronique B (sérum miR-122, sérum miR-222, taux de plaquettes et phosphatase alcaline) était plus fiable et précis que les scores APRI et FIB-4 pour différencier entre (F1-F2) et (F3-F4) (AUC du modèle de l’hépatite virale B: 0.85 vs APRI: 0.70 and FIB-4: 0.81). Le modèle pour l’hépatite chronique C (miR-122 et miR-22 hépatiques, taux de plaquettes, albumine et alanine aminotransférase) était plus fiable et précis que les scores APRI et FIB-4 pour différencier entre F3-F4 et F1-F2 (AUC du modèle de l’hépatite virale C= 0.93 vs APRI: 0.86 and FIB-4: 0.79). Dans un deuxième travail analysant 403 malades opérés d’un carcinome hépatocellulaire et après avoir analysé plusieurs facteurs de risque, nous avons trouvé que en analyse multivariée, les facteurs de risque négatifs pour la survie globale étaient phosphatase alcaline ≥ 92 UI/L, gammaglutamyl transférase ≥ 99 UI / L et les nodules satellites et pour la survie sans récidive, phosphatase alcaline ≥ 97 UI / L, gammaglutamyl transférase > 99 UI / L, et les nodules satellites.