Un spectromètre mésoscopique reposant sur l'effet Josephson
Auteur / Autrice : | Joël Griesmar |
Direction : | Çağlar Girit |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 10/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique en Île-de-France (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : An incubator for young teams (USR 3573) (CNRS and Collège de France partnership) |
établissement opérateur d'inscription : Collège de France (1530-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Cristian Urbina |
Examinateurs / Examinatrices : Çağlar Girit, Cristian Urbina, Pertti Hakonen, Max Hofheinz, Julia Meyer, Sophie Guéron | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pertti Hakonen, Max Hofheinz |
Mots clés
Résumé
Cette thèse décrit la réalisation d’un nouveau dispositif pour la physique mésoscopique : le spectromètre Josephson. Il est composé de deux jonctions Josephson et repose sur l’effet Josephson pour convertir une tension continue en oscillations micro-ondes de fréquence pouvant atteindre 180 GHz. L’absorption de ces photons est directement mesurée sur la caractéristique courant-tension du spectromètre.Le spectromètre est soigneusement dessiné pour éviter qu’il n’excite des modes électromagnétiques parasites et pour optimiser le couplage au système d’intérêt.Le spectromètre Josephson est utilisé pour mesurer le spectre de quatre systèmes simples dans une large gamme de fréquences : un mode de résonateur LC autour de 150 GHz, l’excitation de quasiparticules dans un supraconducteur au-dessus de 90 GHz, la fréquence plasma d’une jonction Josephson autour de 15 GHz et la fréquence plasma d’un RF-SQUID autour de 80 GHz.Finalement, quelques systèmes plus complexes et stimulants pouvant être sondés avec le spectromètre sont présentés, ainsi que quelques améliorations à apporter à la version actuelle du spectromètre.