Emission de neutrons par les réactions d'ions lourds (4,6-95 MeV/nucléon)
Auteur / Autrice : | Ngoc Duy Trinh |
Direction : | Marek Lewitowicz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 15/10/2018 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale physique, sciences de l’ingénieur, matériaux, énergie (Saint-Etienne du Rouvray, Seine Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Grand accélérateur national d'ions lourds (Caen) |
établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Durand |
Examinateurs / Examinatrices : Marek Lewitowicz, Beatriz Jurado, Fadi Ibrahim, Fanny Farget, Danas Ridikas, Manssour Fadil, Sylvie Leray | |
Rapporteur / Rapporteuse : Beatriz Jurado, Fadi Ibrahim |
Mots clés
Résumé
Les accélérateurs d’ions lourds sont un outil incontournable pour la recherche en physique nucléaire. Ils sont également utilisés pour diverses applications. Il est nécessaire de caractériser la production des neutrons secondaires dans les accélérateurs afin de garantir un fonctionnement sûr en toutes circonstances. Cependant, les données expérimentales sont très rares voire inexistantes. Pour certaines données, on note des divergences entre différentes publications. Des désaccords sont aussi observés entre les mesures et les calculs. Toutes ces raisons justifient le programme Thick Target Neutron Yields (TTNY) dont l’objectif est de mesurer des spectres doublement différentiels (énergie, angle) des neutrons générés par l’interaction des ions lourds (12≤Afaisceau≤208 et 4,6 MeV/nucléon≤Efaisceau≤95 MeV/nucléon) sur cibles épaisses (natC, natCu et natNb). Deux techniques de mesure ont été utilisées : Activation et Temps de vol. Cela permet d’avoir une meilleure confiance dans les mesures, d’étudier les limites expérimentales et de consolider les conclusions que l’on peut en tirer. Les mesures sont comparées à des simulations effectuées dans ce travail avec les codes Monte-Carlo les plus utilisés en calcul nucléaires : PHITS (japonais), FLUKA (européen (CERN/INFN)) et MCNP (américain). Ces comparaisons ont permis d’évaluer la qualité des codes dans les énergies étudiées et pour les masses des noyaux explorées. Elles ont permis aussi de conclure sur les incertitudes systématiques et les éventuelles évolutions à apporter aux modèles physiques de ces codes.