Thèse soutenue

Des oxydes aux matériaux polyanioniques, valeurs ajoutées de la biominéralisation bactérienne de matériaux de batterie

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Auteur / Autrice : Boris Mirvaux
Direction : Jean-Marie TarasconNadir RechamJennyfer MiotDominique Larcher
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie. Chimie et électrochimie des matériaux
Date : Soutenance le 04/04/2017
Etablissement(s) : Amiens
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de réactivité et chimie des solides (Amiens) - Réseau sur le Stockage Électrochimique de l'Énergie
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marie Tarascon, Nadir Recham, Jennyfer Miot, Dominique Larcher, Frédéric Favier, Bénédicte Ménez, Laurence Croguennec, Philippe Barboux
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Favier, Bénédicte Ménez

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'objectif de cette thèse est l'exploration de la biominéralisation bactérienne en solution aqueuse à température modérée, pour la préparation de matériaux électrochimiquement actifs pour une application en accumulateur au lithium éco-compatible. Dans ce contexte, ce manuscrit est focalisé sur la synthèse de FePO4·nH2O amorphe (FP) assistée par la bactérie S. pasteurii. La paroi bactérienne, en favorisant la nucléation de FP, confère aux particules, une organisation originale dite "bactériomorphe". Bien que le composite obtenu soit non-électroactif, il peut être activé par différents traitements : mécanique, chimique ou thermique. Un chauffage sous air s'est avéré être le plus efficace pour décomposer la matière bactérienne qui isole électriquement le FP. Les performances électrochimiques de ces bactériomorphes sont comparables à celles d'un FP produit sans bactéries mais broyé plusieurs heures. Il s'agit cependant d'un compromis car le chauffage induit aussi une déshydratation entrainant une limitation de la capacité délivrée par FP. Cette déshydratation et ses conséquences électrochimiques sont étudiées par différentes techniques, dont des techniques de microscopie et spectroscopie comme le STXM. Afin de contourner cette nécessité d'activation thermique, l'exploration de la synthèse extracellulaire de MnO2 par l'activité de la bactérie P. putida est initiée. Les résultats préliminaires sont prometteurs car le biominéral est actif électrochimiquement sans aucune activation post-synthèse