Contributions à une première mesure de la masse du boson W dans le canal électronique auprès du détecteur ATLAS
Auteur / Autrice : | Rémie Hanna |
Direction : | Maarten Boonekamp |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 29/09/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Particules, Noyaux, Cosmos (Paris ; 2009-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Département de physique des particules (Gif-sur-Yvette, Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Mohammed Reza Ansari Foumani |
Examinateurs / Examinatrices : Maarten Boonekamp, Mohammed Reza Ansari Foumani, Fabio Cossutti, Manuella Vincter, Alessandro Vicini, Louis Fayard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabio Cossutti, Manuella Vincter |
Mots clés
Résumé
Dans ce document, je présente mes contributions à une première mesure de la masse du boson W au LHC, exploitant 4.7 fb⁻¹ de données à 7 TeV, collectées en 2011. Je me concentre surtout sur le canal électronique, W → eν. Dans la première partie, j’aborde des études de performance du calorimètre électromagnétique d’ATLAS, proposant une méthode innovante de correction des profils latéraux de dépôt d'énergie des électrons. Des études de différentes versions de Geant4 sont également abordées. Dans la deuxième partie, je détaille mes contributions après avoir introduit la méthode globale de mesure de la masse du boson W adoptée par ATLAS : je présente dans un premier temps le calcul d’incertitudes systématiques introduites par la modélisation des gerbes de partons dans Pythia8, et une optimisation de l’intervalle d’ajustement en utilisant l’impulsion transverse du lepton, dans le but de réduire les incertitudes correspondantes. Dans un deuxième temps, je présente une estimation de bruit de fond provenant de jets de partons, dans le canal W → eν, en développant une méthode basée sur les données, ainsi que les résultats correspondants, en termes de nombre d’événements et de fractions par rapport aux données. Les incertitudes sur la masse du W provenant de cette méthode sont aussi détaillées. Enfin, un état de l’art de l’analyse est montré, en détaillant les incertitudes dans le canal électronique, en fonction de la pseudo-rapidité et du bruit d’empilement.