Thèse soutenue

Bien-être et mal-être au travail dans les métiers scientifiques : le cas du CEA

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Auteur / Autrice : Jean-Yves Ottmann
Direction : Jean-François Chanlat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 23/11/2015
Etablissement(s) : Paris 9
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale SDOSE (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Dauphine Recherches en management (Paris)
Jury : Président / Présidente : Albert David
Examinateurs / Examinatrices : Albert David, Jean-Claude Sardas, Emmanuel Abord de Chatillon, Emmanuel Sédille, Mathieu Detchessahar
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Claude Sardas, Emmanuel Abord de Chatillon

Résumé

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Le bien-être et le mal-être au travail sont des concepts d’actualité, qui recoupent de nombreux modèles et théories issus de disciplines et d’épistémologies différentes. On peut questionner la pertinence de ces modèles pour comprendre le rapport au travail de professions intellectuelles, d’activités d’expertises ou de travailleurs de la connaissance. En partant d’une synthèse des littératures qui existent sur ces sujets, cette thèse étudie le rapport au travail des métiers de laboratoire en sciences dures. Ce travail est une démarche qualitative, compréhensive et interprétativiste, basée sur l’étude de cas multiples enchâssés de quatre laboratoires du Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA). Cette recherche montre que les différents statuts présents dans les laboratoires partagent les mêmes sources d’engagement et de bien-être mais ont des facteurs de mal-être différents. De plus, ils présentent tous des « rapports ambigus au travail », conjonction simultanée de bien-être et de mal-être, qui obligent à repenser l’articulation entre bien-être et mal-être au travail.