Tomographie temporelle de la densité par la mesure des muons
Auteur / Autrice : | Fanny Hivert |
Direction : | Stéphane Gaffet, José Busto |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la planète et de l'univers |
Date : | Soutenance le 02/07/2015 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Géoazur (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) - Géoazur |
Jury : | Président / Présidente : Éric Kajfasz |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Gaffet, José Busto, Éric Kajfasz, Christophe Emblanch, Guillaume Hubert, Bernard Massinon, Gilles Micolau | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Emblanch, Guillaume Hubert |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les muons, particules chargées d'origine cosmique, ont la particularité d'être très pénétrants. L'atténuation du flux de muons dans la matière témoigne de la quantité de matière traversée (profondeur x densité). Sur la base de ce principe, la muographie est une technique permettant d'étudier la densité in-situ de cibles volumineuses telles que des édifices géologiques. Le projet Tomographie Temporelle de la Densité par la Mesure des Muons (T2DM2) a pour objectif la caractérisation des variations spatiales et temporelles de la densité des roches avec un premier champ d'application dans la Zone Non Saturée (ZNS) de l'aquifère karstique de Fontaine-de-Vaucluse, située au-dessus du LSBB. Ce travail de thèse se concentre sur la simulation numérique du flux de muons en profondeur et une première campagne de mesures durant 16 mois consécutifs à différentes profondeurs dans les galeries du LSBB. Les simulations menées sont en accord avec les variations de densité attendues en contexte hydrogéologique. L'influence de la composition atomique de la roche et des processus de diffusion sont discutés ainsi que des pistes pour réduire les durées d'acquisitions (et/ou surfaces de détection et/ou angles solides). Les mesures réalisées au LSBB ont permis d'identifier des zones de plus faibles densités telles que le point X1. Les données acquises ont pu être corrigées de l'influence de la pression atmosphérique grâce à la détermination du coefficient barométrique permettant ainsi l'analyse temporelle du flux de muons.