Thèse soutenue

La plaine alluviale de la Moyenne Garonne toulousaine au cours de l’holocène : apport d’une approche croisée archéologie et géomorphologie

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Auteur / Autrice : Laurie Ferdinand
Direction : Jean-Michel Carozza
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie et aménagement
Date : Soutenance le 26/09/2014
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Géographie de l'environnement (Toulouse ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Paul Métailié
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Carozza, Joëlle Burnouf, Nathalie Carcaud
Rapporteurs / Rapporteuses : Joëlle Burnouf, Nathalie Carcaud

Mots clés

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Résumé

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Sous le prisme de la pluridisciplinarité, la dichotomie entre anthropisation et environnement s’est réduite à mesure que de fortes interrelations dans les seuils d’évolution ont été démontrées. Les vallées fluviales constituent des supports d’observation privilégiés des relations hommes-milieux, et de nombreux fleuves ont fait l’objet de ce type d’étude ces dernières années. Le choix de la Garonne s’est imposé face au vide scientifique qui caractérise une grande partie du tracé au sein du Sud-Ouest de la France, en particulier la section moyenne. Ce travail se concentre donc sur l’étude des relations entre le peuplement et la basse plaine entre Toulouse et la confluence du Tarn depuis 10000 ans. La vallée atteint 25km de large à Toulouse et correspond à la première zone d’étalement des crues pyrénéenne, favorable à l’enregistrement des occupations passées et de la dynamique alluviale qui les a accompagnés. En l’absence de référentiel local, un cadre chronologique géomorphologique et archéologique a été mis en place pour l’Holocène à partir des travaux réalisés sur différents cours d’eau européens et continentaux. Ces deux volets ont ensuite été analysés distinctement sur la plaine de la Garonne à l’aide d’une méthodologie pluridisciplinaire. Les résultats montrent que l’occupation de la plaine alluviale est continue depuis le Néolithique, malgré une restitution biaisée par les travaux d’aménagement modernes et la taphonomie. Cette dernière est marquée par une forte mobilité du chenal de la Garonne et l’identification d’au moins deux épisodes d’incision au cours du 2nd l’Holocène et une nette diminution de l’alluvionnement depuis l’Antiquité.