Évaluation des neuroleptiques : impact populationnel et analyse des stratégies thérapeutiques
Auteur / Autrice : | Gaëlle Desamericq |
Direction : | Patrick Maison |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pharmacologie et Biothérapies |
Date : | Soutenance le 06/10/2014 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Créteil ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Mondor de Recherche Biomédicale (Créteil) |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Catherine Bachoud-Lévi |
Rapporteurs / Rapporteuses : Antoine Pariente, Frank Bellivier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les neuroleptiques ou antipsychotiques sont indiqués dans le traitement des troubles psychotiques et selon les molécules, troubles du comportement et traitement de courte durée de l'anxiété. Depuis l'introduction des neuroleptiques de seconde génération, la prescription s'est étendue à plusieurs utilisations, avec ou sans autorisation de mise sur le marché (AMM). Les travaux de thèse ont pour objectif de décrire le profil des patients et les conditions réelles d'utilisation des neuroleptiques en France, permettant ainsi de vérifier le respect des indications de l'AMM et des recommandations. Nous avons également comparé les effets des neuroleptiques sur la cognition dans une pathologie fréquente (la schizophrénie) à partir d'une méta-analyse en réseau et comparé l'efficacité en conditions réelles des traitements neuroleptiques et apparentés dans une maladie rare avec des symptômes différents (la maladie de Huntington).Nos résultats montrent qu'en population générale, 2,23% de la population avait reçu au moins un neuroleptique. Les médicaments les plus couramment remboursés étaient la cyamemazine, la risperidone, l'olanzapine et l'halopéridol. Une utilisation était inappropriée entre 10 et 31% des patients selon les molécules. Les patients traités par neuroleptiques soit dans le cadre de la schizophrénie soit dans le cadre de la maladie de Huntington, présentaient une évolution différente des scores cognitifs selon le neuroleptique utilisé. Ainsi, c'était une benzamide qui se retrouvait être la classe avec l'effet le plus défavorable sur la cognition.