Motivation et bien-être chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer : étude de l'effet des activités proposées en institution
Auteur / Autrice : | Sandrine Bodelle |
Direction : | Alain Guerrien |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 20/12/2013 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Antoine |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Guerrien, Pascal Antoine, Évelyne Clément, Benoît Fromage | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Évelyne Clément, Benoît Fromage |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Plusieurs types d'activité sont proposés en institution aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, qui selon de nombreuses études, auraient des effets positifs sur le bien-être et le fonctionnement cognitif et social des patients. Dans le secteur de la santé et du vieillissement, divers travaux ont montré l'importance des facteurs motivationnels dans l'efficacité de la prise en charge des personnes et pour leur bien-être. Dans la perspective de la théorie de l'autodétermination (Deci & Ryan, 2000), il apparaît que la présence d'une d'une motivation autodéterminée pour la prise en charge, ainsi que les perceptions de compétence, d'autodétermination et d'appartenance sociale au cours de celle-ci, participent à sa réussite. Ainsi, trois études ont été mises en oeuvre dans des établissements d'hébergement pour personnes âgées. La première étude porte sur l'étude de différents types d'activités et de leur fréquence. La deuxième porte sur la la mise en place de séances d'activités stimulantes en plus de la prise en charge habituelle. Enfin, la dernière étude porte sur l'environnement Snoezelen. Ces différentes études visent à analyser l'effet des activités proposées aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer sur leur bien-être, et le rôle de la motivation et de l'encadrement lors celles-ci. Nos résultats ont montré l'impact de certaines formes de motivation autodéterminées, ainsi que des soutiens à l'autonomie, à la compétence et à l'appartenance sociale lors des activités sur les bénéfices de la prise en charge. A l'inverse, les formes de motivation les moins autodéterminées seraient en lien avec des conséquences négatives pour le bien-être des personnes.