Thèse soutenue

Biomarqueurs de la carcinogenèse associée aux papillomavirus humains

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Auteur / Autrice : Elise Jacquin
Direction : Jean-Luc Prétet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Soutenance le 03/12/2013
Etablissement(s) : Besançon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Carcinogénèse épithéliale : facteurs prédictifs et pronostiques (Besançon)
Jury : Président / Présidente : Régis Delage-Mourroux
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Prétet, Régis Delage-Mourroux, Patrick Soussan, Caroline Demeret, Françoise Stoll-Keller, Didier Riethmuller, Ignacio González Bravo
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Soussan, Caroline Demeret

Résumé

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La persistance d'une infection par un même papillomavirus humain à haut risque oncogène (HPV-HR) est le principal facteur de risque d'apparition et de progression des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l'utérus. La recherche des lésions précancéreuses et l'introduction des tests basés sur la détection des HPV-HR dans le dépistage ont permis de réduire l'incidence du cancer du col de l'utérus dans les pays développés. Un des enjeux actuels réside dans l'identification de nouveaux marqueurs qui permettraient d'améliorer le dépistage. Dans ce contexte, les objectifs de cette thèse étaient d'explorer l'histoire naturelle de l'infection par HPV-HR au travers de facteurs tels que la charge virale, l'intégration, l'expression des oncogènes viraux ou encore la méthylation du promoteur viral à partir de prélèvements biologiques et d'évaluer l'intérêt de ces facteurs en pratique clinique. Après optimisation et validation d'outils de biologie moléculaire, l'analyse de frottis cervico-utérins représentatifs de la progression des lésions du col de l'utérus a permis de mieux comprendre l'histoire naturelle de l'infection transformante par HPV16. Nos données confirment la valeur diagnostique de la charge virale, indiquent une méthylation tardive du promoteur viral et suggèrent que les niveaux d'expression des gènes viraux ne sont pas suffisamment robustes pour présenter un intérêt clinique. D'autre part, nos travaux ont mis en évidence de potentielles analogies de comportement virologique entre génotypes apparentés. Enfin, la caractérisation de tumeurs du canal anal à l'aide de nos marqueurs viraux a permis d'identifier une signature moléculaire des cancers associés à HPV16.