Thèse soutenue

L'imaginaire de l'autre : étude et analyse de la réception du chapitre 41 de l'Avataṃsakasūtra en langue de Tangoute, conservé à l'Université de Pékin et à l'Institut des Hautes Etudes chinoises du Collège de France

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Auteur / Autrice : Romain Lefebvre
Direction : Siyan JinZhangcan Cheng
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes Chinoises
Date : Soutenance le 27/03/2013
Etablissement(s) : Artois en cotutelle avec Nanjing University (Chine)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Siyan Jin, Zhangcan Cheng, Léon Vandermeersch, Fanwen Li
Rapporteurs / Rapporteuses : Léon Vandermeersch, Pierre Marsone

Résumé

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D'origine nomade, ils avaient conquis les territoires du nord-ouest de la Chine, allant d'une partie au sud de la Mongolie Intérieure au nord du Qinghai, à l'ouest du Gansu, la région du Ningxia et une partie ouest du Shaanxi. Une fois installés dans cette vaste région, ils se développèrent rapidement, tant sur le plan culturel que sur le plan économique, et fondèrent en 1038 leur royaume. À partir de cette date, ils créèrent leur propre langue et écriture, en partie à base du chinois classique, et renforcèrent leurs relations avec leurs puissants voisins frontaliers, à savoir : au sud-est de leur territoire les Song du Nord, au nord les Liao, au nord-ouest les Ouïghours et enfin au sud-ouest les tribus Tibétaines. Ils avaient adopté le Bouddhisme en tant que religion d'État et pratiquèrent, avec ferveur, les pratiques bouddhiques. De parts et d'autres du royaume, des grands centres d'activités bouddhistes, ainsi que des temples furent mis en place, afin d'y entreprendre des traductions de volumes du Grand canon bouddhique chinois, qu'ils avaient en partie obtenu des Song du Nord, vers leur propre langue. De ces textes traduits en langue de Xi Xia, de nombreux volumes furent découverts au cours des deux précédents siècles. La recherche sur Xi Xia et ses sources textuelles, notamment bouddhiques, sont autant d'indices de la richesse culturelle et linguistique de cette nation éphémère de la Chine antique, qui a pourtant participé au grand développement des traductions bouddhiques et de l'imprimerie.