Thèse soutenue

Production orale des verbes par des apprenants du Français Langue Seconde de différents niveaux : analyse linguistique et psycholinguistique.

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Auteur / Autrice : Anna Wawrzyniak
Direction : Stacey CallahanBertrand Troadec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 19/09/2012
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de recherche Interdisciplinaire Octogone
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Bozena Billerey, Harriet Jisa
Rapporteurs / Rapporteuses : Ludovic Ferrand, Max Silberztein

Résumé

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Ce doctorat présente une recherche menée en linguistique et en psycholinguistique sur la production de verbes en F.L.S. dans une Approche Fonctionnaliste chez des adultes. Il est important de s’interroger sur les énoncés non conventionnels du type casser un fruit, nommés métaphores, ou erreurs de surextension. Duvignau les a appelés approximations sémantiques à cause de la proximité entre un verbe produit (non conventionnel) et un verbe conventionnel pertinent. L’objectif de ce travail est d’analyser la production d’approximations sémantiques chez les participants étrangers de différents niveaux de F.L.S. Notre hypothèse la plus importante est que la production d’approximations sémantiques serait une stratégie palliative qui aide les étrangers à communiquer avec peu de mots. Nous avons établi l’hypothèse selon laquelle plus les apprenants F.L.S. sont avancés, moins ils produiraient d’approximations sémantiques. Nous avons utilisé un protocole « Approx » (Duvignau et Gaume, 2004) qui contient 17 séquences d’actions (DVD) dont le but est d’analyser la production des verbes dans les tâches de dénomination et de reformulation d’actions auprès de 125 participants (un groupe de chinois de F.L.S. (N=56), un groupe d’étrangers non sinophones de F.L.S. (d’une vingtaine de langues maternelles différentes ; N=56) et un groupe contrôle de F.L.M. (N=13). Par ailleurs, nous avons recueilli des données au sein de différentes écoles et entreprises à Toulouse. Notre hypothèse selon laquelle plus les participants de F.L.S. sont avancés, moins ils utiliseraient d’approximations sémantiques a reçu un soutien mitigé.