Caractérisation des effets du réchauffement climatique sur l'océan superficiel au cours des 50 dernières années
Auteur / Autrice : | Mathieu Hamon |
Direction : | Pierre-Yves Le Traon, Gilles Reverdin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Océanographie physique |
Date : | Soutenance le 01/03/2012 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, information-communication et mathématiques, matière (Brest, Finistère) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d’océanographie spatiale (Plouzané, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Alain Colin de Verdière |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Yves Le Traon, Gilles Reverdin, Alain Colin de Verdière, Jean-Marie Beckers, Thierry Delcroix, Yves Gouriou, Serge Planton | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Marie Beckers, Thierry Delcroix |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Identifier et caractériser les effets du réchauffement climatique est un des grands enjeux scientifiques de ce début de siècle. Élévation du niveau des mers, bouleversements hydrologiques sont autant de conséquences de ce phénomène qui conditionnent l’existence de toutes les formes de vie présentes sur Terre. Dû à sa capacité thermique élevée, on estime que 84% de l’énergie développée par le réchauffement climatique est stockée dans les premières couches de l’océan. Il est cependant assez difficile d’évaluer son impact global au cours des 50 dernières années car l’océan ne se réchauffe pas de manière uniforme et l’échantillonnage in-homogène (spatial et temporel) des mesures océanographiques, des erreurs instrumentales (XBT) et des biais relatifs aux processus d’estimation des indicateurs globaux peuvent altérer notre appréciation de l’évolution des paramètres océaniques. Afin de pallier ces difficultés inhérentes à l’exploitation des mesures in situ, nous proposons dans cette thèse une correction empirique des données XBT basée sur l’analyse de profils colocalisés, caractérisée par une fonction parabolique sur l’immersion de la sonde et un terme d’offset thermique. À partir de la base de données corrigée, nous présentons ensuite une méthode originale de création de champs grillés grande échelle s’articulant autour de la reconstruction des modes propres de variabilité (DINEOF). Enfin, nous présentons les principaux résultats issus de ces reconstructions en termes de tendances globales et de variabilité du contenu thermique et contenu d’eau douce. Ces travaux contribuent ainsi à mieux documenter la variabilité océanique dans la couche 0-700m.