Thèse soutenue

Culte et sanctuaires d'Asclépios dans les îles Egéennes et dans les cités côtières d'Asie Mineure (IV° s. a. C. - III° s. ap. C.)

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Auteur / Autrice : Emilie Piguet
Direction : Guy Labarre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 23/11/2012
Etablissement(s) : Besançon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des sciences et techniques de l'Antiquité (Besançon)
Jury : Président / Présidente : Pierre Sineux
Examinateurs / Examinatrices : Guy Labarre, Pierre Sineux, Jean-Claude Decourt, Nicole Belayche, Marie-Rose Guelfucci
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Sineux, Jean-Claude Decourt

Résumé

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Aucune région du monde gréco-romain n’est véritablement restée à l’écart de ladiffusion du culte d’Asclépios, au point qu’au IIe s. p.C., on ne dénombre pas moins de 320Asclepieia. A partir du IVe s. a.C. – ou du moins c’est à ce moment que nous en avons destraces effectives – et pendant toute l’époque hellénistique, le culte se propage notamment dansle monde insulaire et dans les cités côtières d’Asie Mineure, ce qui donne lieu à laconstruction de complexes parmi les plus célèbres du monde antique (Cos, Pergame, Lébèna),mais aussi une foule de sanctuaires moins importants dont l’influence est restéeessentiellement locale ou régionale. Notre thèse porte donc sur l’étude du culte et dessanctuaires d’Asclépios dans les îles égéennes et sur les côtes occidentales de l’Asie Mineureà l’époque hellénistique et au Haut-Empire romain, essentiellement à partir de ladocumentation épigraphique. Plusieurs thèmes de recherche sont développés : notamment lesétapes de la diffusion et l’origine du culte d’Asclépios ; le rôle économique, politique et socialet la gestion des sanctuaires ; le dieu (épiclèses, fonctions, famille mythique, relations avec lessouverains hellénistiques et les empereurs) et son culte (modalités et actes constitutifs) ; lepersonnel religieux, les individus et les groupes sociaux fréquentant les sanctuaires ; lesmotifs pour lesquels ces centres furent des lieux de « pèlerinage » célèbres et enfin lesinteractions entre savoirs médicaux profanes et puissance divine de guérison.