Dynamiques d'innovation dans les PME moyenne et basse technologie : exploration par le locus de contrôle des dirigeants et la capacité d'expérimentation
Auteur / Autrice : | Johan Glaisner |
Direction : | Dominique Philippe Martin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Mots clés
Résumé
Cette recherche, centrée sur les PME MBT, est fondée sur l’étude d’un modèle heuristique liant le locus de contrôle du dirigeant, la capacité d’expérimentation de la PME et sa performance. Une enquête empirique auprès de 98 PME MBT a permis la construction de deux typologies. La première, fondée sur le locus de contrôle, a mis en évidence trois groupes d’individus : les externes, les indéterminés et les internes. L’identification d’une classe intermédiaire, les indéterminés, est un apport intéressant car elle est rarement étudiée par la littérature. Cette catégorie n’est caractérisée par aucune pratique ni performance particulière. Ceci met en lumière que seuls les individus fortement déterminés sur leur locus de contrôle ont un impact (positif pour les internes ou négatif pour les externes) sur la capacité d’expérimentation et la performance de leur organisation. La deuxième typologie fondée sur la capacité d’expérimentation distingue également trois groupes : les isolés, les acteurs relationnels et les expérimentateurs. Les isolés n’expérimentent pas mais cela ne semble pas avoir d’incidence significative sur la performance. Les acteurs relationnels, qui privilégient l’acquisition de connaissances externes sans développement interne des capacités d’absorption obtiennent une moins grande spécificité technologique que les expérimentateurs qui coordonnent collaborations externes, développement des compétences et formalisation de la connaissance en interne. Finalement, l’association des profils des deux typologies suggère que la capacité d’expérimentation joue un rôle médiateur entre le locus de contrôle et la performance des PME MBT.