Thèse soutenue

Optimisation des conditions hydrobiologiques pour la conservation de l'huître creuse Crassostrea gigas en système re-circulé

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Auteur / Autrice : Florence Buzin
Direction : Laurent BarilléJoël Haure
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie des organismes, Biologie marine
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Végétal-Environnement-Nutrition-Agro-Alimentaire-Mer (Angers)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le maintien de la commercialisation des bivalves lors des interdictions de ventes représente un enjeu économique majeur en conchyliculture. Pour assurer la survie et maintenir la qualité des huîtres creuses Crassostrea gigas, la sauvegarde à terre peut être envisagee de deux facons i) hors d’eau en chambre froide à 3°C et humidité controlée qui permet de conserver la qualité sensorielle des bivalves durant 15 jours, ou ii) en système re-circulé pour conserver en eau pendant 30 jours, des animaux disponibles à la vente. Les huîtres sont stockées à 167 kg. M-3 dans un bac équipé d’un système d’air-lift avec une eau traitée par UV et thermorégulée. Un apport minimum de nourriture permet le maintien du poids sec. La température optimale de sauvegarde des huîtres a été déterminée à 16°C pour limiter les mortalités et s’affranchir des risques de ponte. Le stress thermique du au transfert des huitres dans cet environnement entraîne une perturbation des réponses écophysiologiques de l’ordre de trente heures. La vitesse de courant, indispensable au transport de la nourriture et a l’oxygénation, a un effet négatif significatif sur la filtration des bivalves. L’excrétion dissoute des huîtres a été quantifiee en fonction de la temperature et de l’apport de nourriture. L’azote ammoniacal excrété par les bivalves subit une nitrification due a l’activité des bactéries essentiellement présentes sur les coquilles des huîtres. Ce processus permet de maintenir les concentrations en NH4+ et NO3- sous le seuil de toxicité pour les bivalves. Une modélisation des flux d’azote et des matières organiques au sein du système re-circulé a permis de simuler les conditions optimales de conservation des huîtres en terme de poids sec et de survie.