Programme de rachat d'actions, cycle de vie et gouvernance d'entreprise : une étude empirique sur le marché français
Auteur / Autrice : | Maher Abida |
Direction : | Fabrice Roth, Ridha Shabou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 07/04/2011 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 en cotutelle avec Université de Sfax. Faculté des sciences économiques et de gestion |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et gestion (Lyon) |
Jury : | Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Onnée, Faouzi Jilani |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le rachat d’actions est devenu une technique de gestion des capitaux propres et des relations avec les actionnaires de plus en plus courante. Plusieurs études se sont intéressées aux déterminants de rachat d’actions. Cette recherche se positionne alors dans le prolongement de ces travaux en examinant les caractéristiques financières et de gouvernance susceptibles d’expliquer ce phénomène. Cependant, elle s’en différencie en mettant en évidence le rôle du cycle de vie de l’entreprise dans l’identification des périodes où les conditions de rachats sont les plus favorables.S’inscrivant dans le cadre d’une démarche hypothético-déductive, notre étude empirique est réalisée sur un échantillon de 754 programmes de rachat initiés par des firmes cotées sur le marché français entre 2002 et 2004. Afin de tester nos hypothèses de recherche, nous avons utilisé une méthodologie combinant l’analyse typologique, les tests univariés et les modèles de régression. L’examen des résultats montre certaines spécificités financières et de gouvernance des firmes qui réalisent des programmes de rachat d’actions par rapport à celles qui ne les réalisent pas. Par ailleurs, nous révélons une différence dans ces spécificités par rapport à la position dans le cycle de vie de l’entreprise. En effet, les firmes rachètent leurs actions pour couvrir leurs plans de stock-options dans les phases de démarrage et de croissance. Alors que le rachat sert à minimiser le risque des free cash-flows dans les phases de maturité et déclin. En outre, l’influence de la structure du conseil d’administration et l’actionnariat managérial sur la décision de rachat varient en fonction des phases du cycle de vie de la firme.