Thèse soutenue

Hydrogels physiques de chitosane pour la régénération in vivo du tissu cutané après brûlures du troisième degré

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Auteur / Autrice : Florence Dupasquier
Direction : Laurent David
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Matériaux polymères
Date : Soutenance le 13/05/2011
Etablissement(s) : Lyon 1
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Matériaux de Lyon (Villeurbanne ; 1992?-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Ingénierie des Matériaux Polymères (Auvergne Rhône-Alpes ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : Thierry Delair
Examinateurs / Examinatrices : Diane Agay-Janodet, Didier Pin, Claude Carozzo
Rapporteurs / Rapporteuses : Redouane Borsali, Guy Magalon

Mots clés

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Résumé

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Ce travail concerne l’étude des propriétés biologiques d’hydrogels physiques bicouches de chitosane, dont l’usage est destiné à la cicatrisation des brûlures du 3ème degré. L’étude bactériologique a révélé que les dispositifs présentaient des propriétés bactériostatiques voire bactéricides de grand intérêt pour l’application visée. L’étude à long terme de la cicatrisation en présence des hydrogels physiques bicouches de chitosane a montré que ces dispositifs permettent la reconstruction d’un tissu bien organisé, bien vascularisé et aux propriétés mécaniques et esthétiques similaires à celles d’un tissu sain. L’avantage thérapeutique du dispositif proposé est que le système hydrogel n’a pas à être remplacé au cours de la cicatrisation, contrairement aux pansements traditionnels qui nécessitent d’être changés régulièrement, impliquant risques d’infection, douleurs et altération du tissu en formation. Le tissu cutané a été étudié au cours de ce travail à différentes échelles et selon différentes approches complémentaires : une approche esthétique et clinique (photos, calques), mécanique (tests de traction), histologique et immuno-histologique, et enfin nanostructurale grâce à l’utilisation conjointe de la microscopie électronique et de la diffusion des rayons X aux petits angles. L’étude histologique détaillée des interactions biologiques entre le tissu hôte et le dispositif a permis de valider son caractère biocompatible, biorésorbable et colonisable, et d’envisager son utilisation en ingénierie tissulaire en tant que milieu à gradient de propriétés biologiques, favorable au développement de néo-tissu cutané.