Thèse soutenue

Les particules énergétiques solaires : études observationnelles et simulations magnétohydrodynamiques

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Auteur / Autrice : Sophie Masson
Direction : Karl-Ludwig Klein
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et astrophysique
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Observatoire de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine1992-....)
Jury : Président / Présidente : Christophe Sauty
Examinateurs / Examinatrices : Karl-Ludwig Klein, André Balogh, Hubert Baty, Gérard Belmont, Pascal Demoulin, Robert F. Wimmer-Schweingruber
Rapporteurs / Rapporteuses : André Balogh, Hubert Baty

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'objectif de cette thèse est d'étudier l'accélaration et le transport des particules énergétiques solaires. La première partie de mon travail porte sur les particules énergétiques solaires à la Terre. A partir des données multi-instruments, je montre que les particules sont accélérées aux énergies relativistes lors d'un épisode d'accélaration spécifique de la phase impulsive, et que la distance parcourue par les particules est plus longue que la distance théorique. En utilisant des mesures in-situ du champ magnétique et du plasma, j'ai identifié les structures magnétiques interplanétaires guidant les particules pour 10 évènements. Je montre alors que la structure interplanétaire diffère la plupart du temps du milieu interplanétaire standard, et peut donc fortement influer sur le transport interplanétaire des particules. Dans un second volet, j'ai étudié le rôle macroscopique de la dynamique de la reconnexion magnétique dans l'injection et le transport de particules dans la couronne solaire. J'ai réalisé la première simulation 3D magnéto-hydrodynamique (MHD) contrainte par les observations, d'un évènement observé. J'ai montré que la dynamique des rubans observés s'explique par la succession de différents régimes de reconnexion : au point nul et glissant, induit par la présence de quasi-séparatrices entourant les séparatrices. Grâce à une simulation MHD d'une telle topologie hybride dans un champ ouvert, je montre que les particules accélérées au site de reconnexion peuvent être injectées dans un tube de flux étendu, formé par la reconnexion glissante, produisant ainsi un faisceau de particules balayant une large gamme de longitude dans le milieu interplanétaire.