Diversité interspécifique de l'efficience d'utilisation de l'eau des acacias sahéliens et australiens
Auteur / Autrice : | Nianguiri Moussa Konaté |
Direction : | Daniel Epron, Erwin Dreyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie végétale et forestière |
Date : | Soutenance le 12/07/2010 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | RP2E - Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Ecologie et écophysiologie forestières |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Daniel Epron, Erwin Dreyer, Philippe Thaler, Franck Brignolas, Fabienne Tatin-Froux |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Thaler, Franck Brignolas |
Résumé
Le principal objectif de ce travail était de déterminer l’efficience d’utilisation de l’eau (WUE) de diverses espèces d’acacias d’origine Australienne et Sahélienne par la discrimination isotopique au niveau de la feuille (Δ13Cf) et par différentes techniques de mesure. Les acacias ont montré une forte variabilité interspécifique de Δ13Cf. Cette variabilité a été confirmée par les mesures directes d’échanges gazeux au niveau des feuilles (efficience intrinsèque d’utilisation de l’eau, Wi) et par des mesures effectuées au niveau de la plante entière (efficience de transpiration, TE). Une forte variabilité interspécifique des traits foliaires(densité stomatique DS, proportion d’azote dans les feuilles %N, surface massique SLA, assimilation nette du CO2 à la saturation Asat, conductance stomatique en vapeur d’eau à la saturation gssat) et de la croissance (ratio biomasse racinaire sur biomasse aérienne R/S) a également été constatée entre les espèces. WUE était pratiquement contrôlée par gssat.L’hypothèse selon laquelle les espèces se développant dans les zones arides présenteraient une WUE plus élevée n’a pas été vérifiée. Au contraire, les espèces des zones semi-humides ont présenté une WUE plus élevée que celles de zones semi-arides et arides.