Auteur / Autrice : | Stéphane Montuelle |
Direction : | Vincent L. Bels |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie et biologie des organismes, populations et interactions |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre-Henri Gouyon |
Examinateurs / Examinatrices : Jean Clobert, Joseph Weisgram, Pierre Legreneur | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Kiisa C. Nishikawa, Timothy E. Higham |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Jusqu’à présent, les comportements de prise de nourriture ont été étudiés par l’analyse des performances des structures trophiques. Cependant, les structures locomotrices sont actives pendant la prise de nourriture chez de nombreux organismes. Notre objectif est de quantifier les performances locomotrices et d’analyser leur intégration avec les performances trophiques. Notre étude est centrée sur le modèle lézard-squamate car l’évolution de ce clade est associée à l’évolution de leurs comportements de prise de nourriture. L’analyse de ce modèle nous a permis de mettre en évidence l’importance de l’intégration des performances locomotrices par rapport à l’évolution des capacités de vomérolfaction de la langue d’une part, et l’évolution du mode de recherche de nourriture d’autre part. Cette intégration apparaît comme un élément majeur des relations entre le prédateur et les différentes composantes de son écosystème (propriétés de son habitat et les interactions prédateur-proies).