Influence de l’expérience précoce et des connaissances sémantiques acquises sur la perception hédonique de l’odeur : études psychophysiques et neurophysiologiques
Auteur / Autrice : | Johan Poncelet |
Direction : | Moustafa Bensafi, Catherine Rouby |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 22/10/2010 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo) (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Neurosciences sensorielles, comportement et cognition , Lyon |
Jury : | Président / Présidente : Rémi Gervais |
Examinateurs / Examinatrices : Thomas Hummel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jelena Djordjevic, David Sander |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Pour une grande majorité d’espèces, l’olfaction contribue à la survie, et pour d’autres elle suscite en plus des réponses hédoniques qui guident les comportements, qu’ils soient appétitifs ou aversifs. C’est le cas notamment de l’espèce humaine chez qui les réponses hédoniques aux odeurs contribuent de façon importante à la régulation de certains de nos comportements (plaisir alimentaire, plaisir d’humer, reproductif peut être). Bien que cette valeur émotive que l’on confère à l’odorat soit incontestée, son déterminisme reste encore flou et finalement peu étudié. Un grand nombre de données de la littérature mettent l’accent sur le rôle de l’expérience et de l’apprentissage sur la mise en place des réponses hédoniques chez l’Homme. Cependant, même si ces données nous éclairent sur les déterminants de la perception émotionnelle des odeurs à l’âge adulte, elles ne précisent pas leur évolution temporelle : quel rôle jouent le développement humain, les connaissances acquises durant les apprentissages, qu’ils soient implicites ou explicites ? La présente thèse a tenté d’apporter des éléments de réponse à ces deux questions à travers deux études. Pris dans leur ensemble, les résultats de ce travail de thèse suggèrent ainsi que les réponses hédoniques aux odeurs seraient la résultante d’un équilibre entre des facteurs externes, tels que les caractéristiques physicochimiques des odorants, et des facteurs internes plus cognitifs, tels que les connaissances sémantiques acquises à travers l’expérience et plus particulièrement l’exposition précoce