Thèse soutenue

Étude de la production de saveurs lourdes et de la multiplicité de particules chargées dans le cadre du formalisme Color Glass Condensate pour les collisions p+p et p+Pb dans l’expérience ALICE au LHC

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Auteur / Autrice : Magdalena Malek
Direction : Bruno Espagnon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)
Jury : Président / Présidente : Tiina Suomijärvi
Examinateurs / Examinatrices : Giuseppe Dellacasa, François Gelis
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Drapier, Jean-Yves Grossiord

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La matière nucléaire classique se caractérise par des densités d'énergie de l'ordre de ε=0,17 GeV/fm3. Pour des conditions critiques en densité d'énergie 5-10 ε ou en température de 150-200 MeV, la chromodynamique quantique (QCD) sur réseau prédit une transition de phase entre la matière nucléaire classique et un nouvel état de la matière: le Plasma de Quarks et de Gluons (PQG) dans lequel les quarks seraient déconfinés. Le PQG aurait constitué l'Univers quelques microsecondes après le Big Bang. Les collisions d'ions lourds ultra-relativistes permettent de créer des conditions thermodynamiques, i. E. Un milieu dense et chaud, très favorable à la formation du PQG. Le LHC (CERN) offre la possibilité de faire des collisions proton-proton et des collisions d'ions lourds à des énergies de plusieurs TeV par nucléon. Les énergies disponibles permettront de tester expérimentalement différents formalismes théoriques de la QCD développés afin de décrire les collisions d'ions lourds dans la limite des hautes énergies. L'un des formalismes le plus discuté depuis ces dernières années, nommé le Color Glass Condensate (CGC), porte sur la description de l'état initial des collisions d'ions lourds. Le formalisme du CGC prédit la saturation de la densité partonique au sein des noyaux dans le domaine des petites valeurs de Bjorken-x correspondant à de grandes pseudorapidités. La compréhension des conditions initiales de la collision est obligatoire afin de comprendre l'évolution du système vers un état de PQG