Thèse soutenue

La société urbaine à Tours et l’animal (14e-17e s.) : approche archéozoologique

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Auteur / Autrice : Olivier Cotté
Direction : Élisabeth LoransHenri Galinié
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire. Archéologie
Date : Soutenance le 04/12/2008
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire Archéologie et territoires (Tours) - Cités Territoires Environnement et Sociétés (Tours ; 2004-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Denis Vigne
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Pierre Horard-Herbin
Rapporteurs / Rapporteuses : Rose-Marie Arbogast, Patrice Beck

Résumé

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Ce travail de recherche a été réalisé à partir de l’étude de plus de 64 000 restes osseux provenant de 39 ensembles chrono-stratigraphiques issus de 7 sites répartis entre la ville et ses faubourgs. A l’aide de ce mobilier inédit, cette étude s’est attachée à appréhender, au travers des restes osseux, la ville dans ses dimensions économiques, culturelles et sociales entre les 14e et 17e siècles. Ainsi, au travers des études des proportions d’espèces, des âges et des sexes des animaux consommés, il a été possible de dresser les grandes tendances de l’approvisionnement de la ville durant ces quatre siècles tout en s’attachant à montrer la multiplicité des modes d’acquisition des animaux domestiques comme sauvages. Pour s’approvisionner en bétail, Tours met à contribution non seulement les élevages locaux consacrés à la production de viande mais aussi ceux qui produisent lait et laine. Ce travail a aussi mis en lumière aux portes de la ville le traitement industriel des carcasses de bœufs (traitement boucher et collecte de graisse). Cette étude a permis de caractériser le régime en viande des citadins et de différents contextes sociaux de la ville et notamment de mettre en évidence la grande différence dans le régime en viande qui existe à Tours entre les élites religieuses, qui se nourrissent de pièces de viande de qualité, et le reste de la population, plus particulièrement les commerçants et artisans urbains, dont l’alimentation est marquée par une forte consommation d’abats.