Doctoral thesis in Histoire de l'architecture XIXe-XXe s.
Under the supervision of Jean-Michel Leniaud.
defended on 2006
in Paris, EPHE , in a partnership with École pratique des hautes études (Paris). Section des sciences historiques et philologiques (autre partenaire) .
Thesis committee members: Jean-Pierre Chaline.
The historic monuments from 1830 to 1940
From 1830 to 1840 is built an original old monuments protection system, placed under the control of the State which assigns to these monuments an essential political role in the construction of a unified national memory. The thesis studies the doctrine of protection and conservation of the historic buildings, the installation of an administration with its central organization, its “scientific” personnel (general inspectors, commission of the historic buildings) and technique personnel (architects), the construction of a true right of the inheritance as well as the resources available to the service to conclude its missions. That around a few key moments: difficult years of training, the years 1880-1890 which see the first structuring of the service, the law of separation of the Church and the State (1905) which requires a complete reorganization, which transforms the doctrines of conservation and which leads to the law of December 31, 1913, then the inter-war period after the damage of the war and the controversies which followed it. But this evolution is not completely linear. Are also approached resistances and failures in length and progressive process of increase in capacities in the State what obliges to study the relations with the learned societies, the elected officials (local and national), the private owners and to examine the policies which one does not name yet patrimonial of the various political regimens which follow one another between 1830 and 1940
De 1830 à 1840 se construit un système de protection des monuments anciens original, parce que placé sous le contrôle de l’Etat qui assigne au monument un rôle politique essentiel dans la construction d’une mémoire nationale unifiée. La thèse étudie la doctrine de protection et de conservation des monuments historiques, la mise en place d’une administration avec son organisation centrale, ses personnels « scientifiques » (inspecteurs généraux, commission des monuments historiques) et techniques (architectes, la construction d’un véritable droit du patrimoine ainsi que les ressources dont dispose le service pour mener à bien ses missions. Cela autour de quelques moments clés : les difficiles années de formation, les années 1880-1890 qui voient la première structuration du service, la loi de séparation des Eglises et de l’Etat (1905) qui nécessite une réorganisation complète, qui transforme la doctrine de conservation et qui aboutit à la loi du 31 décembre 1913, puis l’entre-deux-guerres après les dégâts de la guerre et les controverses qui l’ont suivie. Mais cette évolution n’est pas totalement linéaire. Sont abordés aussi les résistances et les échecs dans le long et progressif processus d’accroissement des pouvoirs de l’Etat ce qui oblige à étudier les relations avec les sociétés savantes, les élus (locaux et nationaux), les propriétaires privés et à examiner les politiques qu’on ne nomme pas encore patrimoniales des différents régimes politiques qui se succèdent entre 1830 et 1940
This thesis has resulted in a publication by in 2008 by Comité d'histoire du ministère de la Culture in [Paris] and by diff. la Documentation française in
Quand les monuments construisaient la Nation : le service des monuments historiques de 1830 à 1940