Le doyenné de Candé aux XIe et XIIe siècles, organisation de l'espace et structures sociales
Auteur / Autrice : | Michel Pecha |
Direction : | Noël-Yves Tonnerre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire médiévale |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Angers |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université d'Angers. UFR de lettres, langues et sciences humaines |
Mots clés
Résumé
La disparition de la romanité entraîne la dislocation des villae. L'habitat rural se disperse. La concentration des hommes débute sous les carolingiens pour culminer aux XIe et XIIe siècles. Les paroisses, émergentes au VIIIe siècle en cette région, se fragmentent et se multiplient dans les espaces reconquis. L'évêque Ulger, vers 1140, obtient la restitution des paroisses par les laïcs. La possession épiscopale est temporaire, les paroisses revenant aux abbayes. Des villages se créent autour de l'enceinte sacrée église/cimetière, plus nettement dans le voisinage des châteaux comtaux devenus centres des seigneuries châtelaines par l'usurpation des droits du ban (affaiblissement du pouvoir comtal entre 1060 et 1109). A la fin de la période, le pouvoir politique est détenu par le sénéchal du lointain comte-roi, l'évêque contrôle les abbayes, celles-ci privilégient la longue durée, investissent, contrôlent et dominent espaces et hommes, les nobles, sacrifiant l'avenir au présent, abandonnent une part de revenus. Le peuple arrive à survivre par l'extension de l'ager. L'économie et la démographie progressent discrètement. Le territoire est, à la fin du XIIe siècle, entièrement humanisé.