Thèse soutenue

Etude du biofilm microalgal des vasières intertidales : dynamique spatio-temporelle à micro-échelle et performances photosynthétiques

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Auteur / Autrice : Olivier Herlory
Direction : Gérard Blanchard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Océanologie biologique et environnement marin
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : La Rochelle

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le biofilm microalgal, qui se forme à la surface du sédiment, est l’entité de production primaire des vasières intertidales dépourvues de macrophytes. Dans l’optique d’une meilleure connaissance du fonctionnement de ce système de production, le biofilm a été étudié par deux approches complémentaires afin de déterminer ses propriétés structurelles et fonctionnelles à micro-échelle. Dans une première partie, l’étude descriptive a permis de caractériser le biofilm dans les dimensions verticale, horizontale et temporelle. Bien que le biofilm forme un compartiment différencié à la surface de la vase, doté de sa propre dynamique, il conserve un lien fonctionnel avec la biomasse disponible dans le 1er cm de sédiment, qui prend la forme d’une relation linéaire entre la taille maximum du biofilm au cours d’une émersion et la biomasse totale. Cette étude descriptive a également permis d’illustrer la complexité du schéma de formation / dispersion du biofilm au cours d’une émersion, notamment en mettant en évidence le maintien du biofilm à la surface du sédiment jusqu’à l’immersion. Dans une deuxième partie, l’étude fonctionnelle s’est attachée à sonder les performances photosynthétiques du biofilm in vitro. La fluorimétrie PAM (Pulse Amplitude Modulated) s’est avérée un outil tout à fait adapté à la mesure de l’activité photosynthétique de biofilms de microalgues, notamment par la méthode « Rapid Light Curve » (RLC), dont l’interprétation s’avère assez complexe du fait que la réponse photobiologique mesurée est une double fonction de la lumière et du temps. La RLC a permis de mettre en évidence que la structure même du biofilm induisait une sous-estimation de la réponse photosynthétique et une augmentation de la capacité de résistance à des éclairements intenses en fonction de la taille du biofilm. Ces résultats suggèrent une modification des propriétés optiques globales du biofilm en fonction de sa taille et permettent d’améliorer notre représentation fonctionnelle du biofilm pendant les phases d’activité photosynthétique.