Thèse soutenue

Formation des réseaux : une approche par la théorie des jeux évolutionnaires

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Auteur / Autrice : Christophe Bravard
Direction : Alan Kirman
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2002
Etablissement(s) : Saint-Etienne

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Dans cette thèse nous nous intéressons à la formation des réseaux. Dans le premier chapitre, nous supposons l'existence de deux groupes. Chaque agent de ces groupes choisissent entre deux actions. Les agents ont intérêt à se coordonner avec les membres de leur groupe et à se différencier des membres des autres groupes. Nous montrons que les agents du grand groupe choisissait l'action la moins risqué, alors que les agents du groupe le plus petit choisissent l'action la plus efficace au sens de Pareto. Dans le deuxième chapitre, les agents choisissent les individus avec lesquels ils interagissent. Pour cela, nous reprenons le cadre développé par Bala et Goyal (2000). Dans ce modèle, les agents forment des liens. Ces liens sont coûteux et permettent l'obtention de ressources. Dans notre thèse, nous supposons que plus un agent forme des liens, plus son utilité est réduite. En outre, nous ne supposons aucune relation entre le nombre de ressources obtenues et l'utilité de l'agent. Dans ce cadre, nous montrons que tout réseau d'équilibre (réseau de Nash) est une base d'arcs, et que tout réseau d'équilibre strict est une base d'arcs minimum. Dans le troisième chapitre, nous supposons que lorsqu'un agent créé un lien avec un autre individu, le créateur du lien obtient l'intégralité des ressources de l'agent qui reçoit le lien alors que l'agent qui reçoit le lien n'obtient qu'une partie des ressources du réseau. Nous montrons Dans le quatrième chapitre, les agents choisissent à la fois une action et les agents contre lesquels ils vont jouer cette action. Nous supposons, en outre, qu'il existe un coût au changement d'action. Cette hypothèse vise à introduire de l'inertie dans le comportement des agents. Nous montrons alors que même lorsque les coût de formation des liens sont forts, l'action la moins risqué peut être adoptée par les agents. De même, nous montrons que lorsque les coût de formation des liens sont faibles, l'action la plus efficace peut être adoptée par les agents. Nous limitons, ainsi, les résultats de Goyal et Vega-Redondo (2000) obtenus dans un cadre sans coût au changement d'action.