Transmutation de produits de fission à vie longue dans un grand massif de plomb
Auteur / Autrice : | Véronique Lacoste |
Direction : | Samuel Andriamonje |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Instrumentation et mesures |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études nucléaires Bordeaux Gradignan |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Quentin |
Examinateurs / Examinatrices : Samuel Andriamonje, Philippe Quentin, Éric Fort, Dominique Guillemaud-Mueller, Jean-Marie Turlet, Jean-Marie Loiseaux, Jean-Pierre Revol | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Fort, Dominique Guillemaud-Mueller, Jean-Marie Turlet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les neutrons rapides peuvent être amenés dans le domaine d'énergie des résonances de capture, où ils seront capturés avec une grande probabilité, par diffusions et ralentissements multiples dans un milieu à faible léthargie et de grande transparence aux neutrons. Cette méthode, dite ARC (Adiabatic Resonance Crossing), peut être utilisée pour améliorer l'efficacité de transmutation des produits de fission à vie longue, solution alternative au stockage géologique de ces déchets nucléaires. L'étude du comportement neutronique dans un milieu favorable à cette méthode, a été menée au CERN au cours de l'expérience TARC, avec la mise en place d'un massif de plomb naturel pur de 334 tonnes. Le faisceau du proton-synchrotron délivrait quelques 10⁹ protons par impulsion, de 2. 75 GeV d'énergie cinétique, produisant des neutrons rapides par spallation sur le plomb. Les mesures de transmutation ont été faites avec trois échantillons de ⁹⁹Tc (2. 11 X 10⁵ a) de nature et de masse différentes ainsi qu'avec du ¹²⁹I (1. 57 x 10⁷ a), par spectroscopie gamma, après activation neutronique. Respectivement, près de 80% et 60% des captures ont été réalisées dans le domaine d'énergie des résonances de ces deux éléments. Les résultats expérimentaux ont permis de valider le code de simulation de type Monte-Carlo, écrit et développé par C. Rubbia et al. , reproduisant parfaitement l'ensemble du comportement neutronique.